Mais qu’est ce qu’un Scout ?
Le Scout est pour une chevalerie de tous les temps. De Bayard à Wingate Pour attaquer en face et relever l’adversaire malheureux. Il n’a qu’une vie, mais il la donne. Il est contre les plaisirs de foire, les peureux, les oisifs. Le scout est pour le pauvre, le faible. Contre l’injustice et le vol. Le Scout ne capitule pas, même à un contre cent. Ouvrier avec les ouvriers, soldat avec les soldats. Bourgeois avec les bourgeois. Il leur ressemble en tout, sauf dans l’orgueil, la haine ou le désespoir. Le Scout est d’une race, il a une couleur, Noir au milieu des Blancs, jaune au milieu des Noirs. Ca se voit : il sourit quand il souffre. Et chante dans l’adversité. Il a la main tendue. Il est contre les rancuniers, les grognards, les blasés. Le Scout est franc joueur. Parole donnée, il la tient, et ne triche ni avec Dieu ni avec les hommes. Dans tous les temps, mêmes les plus désespérés, il y a eu des hommes qui ont fait le sacrifice de leur paix, de leur argent, de leur vie... Les Chevaliers, les Missionnaires, les Pionniers, les Raiders. Par eux, le monde a grandi. Le Scout est de ceux-là. Faible peut-être, jamais vulgaire. Tenté sans doute de mentir, de salir, de se coucher, de se cacher, Debout quand même ! Battu parfois, jamais vaincu. Pas esclave de Dieu, volontaire !
Debout parmi les hommes, à genoux devant Dieu !
12/12/2008
10/12/2008
WE de Troupe du 12/13 Novembre
Le samedi, arrivés à 15h à l’église de Chambourcy, nous nous rendons directement dans la forêt du même nom afin de démarrer les activités au plus vite. Nous commençons par une sioule (sorte de rugby sans règles) opposant Gaulois et Romains en 50 av. J-C (réference aux aventures d’Astérix). Après une lutte acharnée des deux camps, la victoire des Gaulois est évidente (3-2). M. l’abbé de Dainville nous fait ensuite un petit topo sur les scouts et la spiritualité.Une fois celui-ci terminé et après avoir pris un peu de repos, le top départ d’une course d’orientation est donné. La compétition est ardue et les scouts se démènent pour trouver les petits papiers où sont inscrits les noms des patrouilles. Le but de cette course n’était pas de gagner mais que chaque scout prenne la carte en main et dirige la patrouille dans la forêt. Très rapidement après, un jeu d’approche organisé par la patrouille du Goëland est inauguré par un coup de trompe. Avancer dans la nuit en rampant et en faisant le moins de bruit possible est très laborieux et demande un minimum d’expérience. L’objectif de ce jeu est d’atteindre le casque de César (ballon de rugby dégonflé). A la fin de ce jeu, les chefs nous conduisent au lieu de camp où nous montons la tente et où nous dînons de « bons petits plats ».Après une veillée de courte durée organisée par le Requin, nous nous couchons bien fatigués par cette journée épuisante. Des veilles sont alors organisées et chaque scout a un horaire de veille à respecter. Mais à 1 h 30 du matin durant un changement de veilleur, l’arrivée dans la nuit noire de cinq personnes en cortège, toutes habillées de blanc (cagoule pointue comprise) et torches en main, jette un froid sur le veilleur et sur la bonne journée passée. C’est dans cette ambiance surréaliste que la Troupe est réveillée.
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